Elizabeth Bathory
|  Sujet: Descriptif des races Jeu 6 Mai - 23:14 | |
|  Les diamants bruts du pandémonium, ce sont les êtres dont le sang n'a jamais été souillé par les gênes humains. Nés vampires, ils en revêtissent l'aspect le plus éloquent, et descendent pour la plupart d'une union consanguine. Influents, craints et respectés, leur puissance les place au sommet de la hiérarchie vampirique. Leur beauté n'a d'égal que leurs pouvoirs, mais aujourd'hui ils ne sont plus que minorité. Les mythes racontent que certains étaient là à la création du monde, leurs noms ont inspiré les plus illustres légendes... Qui sont plus réelles que vous ne le pensez. Créateurs des mordus, ils leur transmettent leur virus mortifère par un rituel des plus simples : ils boivent le sang de leur victime humaine, n'épargnant que la dernière goutte. Puis, ils leur offrent leur précieux liquide écarlate qui les transformera, leur offrant immortalité et malédiction sanglante. C'est alors qu'ils se qualifient de " parents vampiriques ", mais avant tout maître de leurs suppliciés avec lesquels un lien psychique, à l'intensité variable, se crée. Le fluide d'un sang-pur est d'un délice sans comparaison, et d'un bien fait à la hauteur de sa saveur. Celui-ci permet la régénération des tissus musculaires et épidermiques rapide à la suite d'une blessure, relativement à sa gravité. S'ils peuvent passer plusieurs jours sans dormir, il leur faudra tout de même prendre du repos pour ne pas s'affaiblir, il leur ait possible de dormir dans un lit, mais ils récupéreront plus rapidement dans leur cercueil. Ils n’ont aucune perception gustative si ce n’est l’hémoglobine, la nourriture humaine n’a pour eux aucun goût.
Cependant, ils ne sont pas sans failles, leur nature leur apporte des contraintes considérables. Si leur peau blafarde supporte la lueur du jour en dépit de voir leurs pouvoirs amoindris, les rayons du soleil les brûlent jusqu'à les réduire en cendres. Leur odorat surdéveloppé les rend sensibles à l'odeur âcre de l'ail qui les fera fuir. Dans le domaine religieux, la caricature des signes ostentatoires n'est que sottise, la vue ou le toucher d'un crucifix ne leur fera rien, mais ils s'amusent de cette croyance des mortels. En revanche, l'eau bénite agira tel un acide si elle les touche, et ils ne pourront pénétrer dans un lieu saint.
 Les enfants vampiriques, plus communément appelés " les mordus ". Ce qualificatif souligne, aux yeux des sang-purs, l'infériorité de ces êtres. Humains de leur naissance, ils ont bu le sang de leur maître après que celui-ci les ait presque entièrement vidés du leur. Volontaire ou contraint, ce geste les a condamnés à se nourrir de ce même fluide pour l'éternité. Certains sont devenus domestiques de leurs supérieurs hiérarchiques, d'autres des repas occasionnels, mais la majorité erre dans le vaste monde pour se mêler au commun des mortels. Leur transformation leur a accordé quelques pouvoirs utiles, ils représentent l’archétype même du vampire et sont les plus importants, numériquement parlant, de leur race. De l’union charnelle de deux mordus résultera un enfant humain au vu de l’annihilation de leurs gênes vampiriques, et ils ne pourront éveiller sa nature endormie qu’avec la morsure d’un sang-pur. Leurs blessures se régénèrent plus vite que la normale et ils ont gardé la saveur de quelques aliments bien que la nourriture humaine ne leur soit plus d’aucun bénéfice.
Leur ancienne nature leur permet de s’exposer à la lueur du jour et aux rayons du soleil, cependant, ce dernier au zénith leur infligera de graves brûlures jusqu’à ce qu’ils ne soient plus que poussière. Si l’odeur de l’ail ne les fait pas fuir à toute jambe, elle leur reste fort désagréable et leur causera d’horribles maux de tête. Les emblèmes religieux n’ont aucun effet sur eux contrairement à l’eau bénite qu’ils craignent tout autant que les sang-purs. Quant aux lieux saints, ils peuvent les pénétrer mais seront rapidement pris d’une transe dont ils ne pourront se débarrasser qu’à leur départ.
 Ils sont la classe intermédiaire, ceux dont l’équilibre est le plus juste, car coule en leurs veines l’alliage de deux sangs. Progéniture d’un vampire et d’un humain, ou de deux mordus, leur organisme s’est déchiré entre leurs attributs génétiques jusqu’à être égaré entre ces deux races. Pourvus de crocs, ils ont hérité de la soif sanguine, certes moins puissante, mais indispensable à leur corps. Leur espérance de vie est équivalente à celle des humains, cependant, boire régulièrement à la source d’un sang-pur leur assure longévité et immunité. Ils sont ceux qui se mêlent le plus facilement au quotidien de leurs homologues mortels, puisque de toutes les classes vampiriques, ils en sont les plus proches si ce n’est leurs sens surdéveloppés. Leurs papilles gustatives sont intactes et la nourriture classique reste salutaire pour leur constitution, bien qu’ils aient autant besoin de l’hémoglobine comme repas.
Autant créature du jour que de la nuit, la luminosité n’a aucune ascendance sur eux, ils peuvent cependant être pris de vertiges lorsque les rayons solaires sont trop puissants. L’odeur de l’ail ne les agresse nullement, son âcreté reste tout de même fortement déplaisante à leur odorat. L’eau bénite leur infligera de douloureuses séquelles physiques qui ne se panseront que lentement et l’entrée dans un lieu saint provoquera en eux une source d’anxiété.
 Descendants du pécher originel, ce sont les fragiles créatures qui constituent principalement l’alimentation des démons à crocs. Leur sang est d’un délice sans précédent, comment résister à leurs douces effluves… Ceci est inconcevable. Pensez-vous pouvoir échapper à nos serres succulents mortels ?
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