Académie Bathory
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Demeure des Bathory, devenue Académie, qui accueille tant les humains, que les vampires...
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez | 
 

 Etrange entretien [Lestat Bathory]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
¤ Blood Addict ¤

¤ Blood Addict ¤
Calypso Itakuma

Calypso Itakuma

Messages : 972
Date d'arrivée : 05/05/2010
Humeur : Joueuse

~ Ame de l'occupant ~
¤ Age réel: 523 ans
¤ Métier: Etudiante
¤ Connaissances
:

Etrange entretien [Lestat Bathory] Vide
MessageSujet: Etrange entretien [Lestat Bathory]   Etrange entretien [Lestat Bathory] EmptyVen 31 Déc - 0:44

    Un acte impardonnable, une provocation sans précédent... Tel était ce qui s'était passé ou du moins les conséquences d'un odieux crime perpétré au sein d'une académie où la quiétude s'était enfin épanouit. Une certaine habitude s'était organisée en ces lieux, une routine presque sympathique si l'on était humain et que l'on ignorait l'existence des incubes. De nouveaux élèves affluaient tranquillement remplissant l'institut, le rendant plus vivant que jamais. Qui Diable aurait pu commettre pareille folie ? Qui serait assez fou pour provoquer une horde de sang-purs aux pouvoirs inconnus dans leur propre demeure ? Cependant, voilà que les cibles de ce meurtrier ignoré ne concernaient pas que les immortels à la lignée convoitée, mais aussi leurs créations. Un frisson parcourut l'échine dorsal de l'infant quant à la pensée qu'elle était elle aussi en danger. Certainement moins que la famille de son amant, mais les risques n'étaient pas à prendre à la légère. Les pernicieuses visions de la macabre mise en scène lui revinrent soudainement en mémoire. Il était difficile d'oublier les yeux vitreux, sans un éclat de vie, de la jeune victime, son corps dont la courbure était inhabituelle et plus terrible encore l'étendue de la marre de sang qui s'étalait autour de la dépouille. Ce sang si précieux dont l'odeur habituellement irrésistible, au parfum musqué et capiteux s'était transformé en un arôme atrocement repoussant. Il avait fallu à la jeune femme de se couvrir de ses mains tremblantes ses yeux pour qu'ils tentent d'ignorer l'atrocité de la chose et sa bouche pour ne pas crier sa douleur et sa peur. Cet évènement lui rappelait étrangement l'orgie criminelle qui avait eu lieu lors de ses véritables vingt ans... D'un bref geste de la tête, Calypso tenta de dissiper ses sombres pensées et replongea dans la lecture d'un vieux roman dont la couverture avait subi les préjudices du temps. Assise devant son secrétaire, les coudes mollement positionnés sur le bois froid, son esprit ne cessait de vagabonder, ne pouvant se concentrer sur l'oeuvre devant elle. La peur .. voilà le sentiment qui la tourmentait ainsi. Si seulement Claytron pouvait être là pour la rassurer, pour apaiser ses craintes, pour la prendre dans ses bras protecteurs et la berçer au rythme de sa grave et mélodieuse voie. Mais il était bien trop loin à présent pour l'aider.. D'un coup vif et sec elle referma le livre et se leva. Dans sa hâte, la chaise en bois massif bascula en arrière et heurta violemment le sol. La succube se précipita vers le siège afin de le ramasser et le maudit intérieurement de ne pas être plus stable. Elle jeta un coup d'oeil derrière son épaule pour voir si sa colocataire, et meilleure amie, n'était pas sorti de ses songes. Par un incroyable miracle elle discerna sa respiration lente et saccadée et soupira d'aise en sachant qu'elle n'avait pas troublé son sommeil. La sylphide à la chevelure laiteuse était aussi fragile que Calypso forte. Il lui fallait du repos, beaucoup de repos et le tendron s'évertuait à respecter cela surtout depuis que sa jeune amie s'était confiée à elle sur sa terrible et incurable maladie.

    Afin de changer son état d'esprit, la jeune femme pris la décision de s'octroyer un petit plaisir tardif, un moment de détente sous l'eau purificatrice des douches communes. Bien que l'heure fut assez avancée, elle céda à ce petit caprice et commença à rassembler les affaires nécessaires à sa sortie de bain. De la lingerie noire, un ample chemisier et un court short furent rassemblés dans un baluchon de serviette éponge agrémenté d'un gel douche à la framboise. C'est donc avec entrain qu'elle sortit de sa chambre et se rendit d'un pas soutenu vers les salles d'eau. Calypso ne croisa personne en chemin et elle en fut bien heureuse. Elle ne souhaitait en aucun cas être dérangé lors de ce moment intime et la présence d'un quidam l'aurait profondément irrité. Sans un bruit, elle arriva devant l'immense salle immaculée au ton primaire, un mélange de blanc cassé/crème avec certains endroits terne. Une rangée d'alcôves spacieuses, ne possédant pas de portes, s'étalait tout le long de la pièce, chacune d'entre elles séparées par un épais mur lactescent recouvert de carrelages crémeux aux motifs incertains. D'autres en revanche étaient plus éloignées et bénéficient d'une fermeture opaque pour les plus pudiques. En face, des lavabos et quelques miroirs stratégiquement positionnés afin qu'ils ne reflètent pas les utilisateurs des douches. Sans perdre plus de temps, ses pas la menèrent vers la cabine la plus éloignée de la porte principale et elle se déshabilla progressivement tout en prenant soin de ranger correctement ses affaires sales non loin d'elle, mais à l'abri des éclaboussures. Elle se posta face au mur, de dos donc au reste de la pièce.Ainsi son désir de se laver de tous ses tracas se réalisa enfin. L'eau tiède coula à flot sur son visage, se rependant sur la moindre parcelle de son corps au teint halé. Sa chevelure flamboyante perdit ses boucles indomptables pour se transformer en une cascade de feu. Peu à peu la jeune femme se détendit, ses épaules s'abaissèrent et ses bras se placèrent vaguement le long de son corps. Les yeux fermés, seul le bruit sourd de l'eau s'abattant sur son crâne comptait à présent. Elle pu tout oublier. L'immonde meurtre, le douloureux manque de son créateur, les contractions de son estomac lui signifiant qu'il était tant qu'elle s'abreuve d'autres choses que de fades nourritures et ce besoin impérieux de se ravitailler à une source plus délicieuse encore que tous les êtres fragiles et mortels que la terre pu porter. Tous les sens de son corps se délectaient de l'eau ruisselante, de ce bienfait naturel et il aurait été cruel que l'on vienne déranger son moment de paix..
Revenir en haut Aller en bas

Etrange entretien [Lestat Bathory] 830772sa
Lestat Bathory

Lestat Bathory

Messages : 157
Date d'arrivée : 07/05/2010

~ Ame de l'occupant ~
¤ Age réel: 1345 ans
¤ Métier: Directeur
¤ Connaissances
:

Etrange entretien [Lestat Bathory] Vide
MessageSujet: Re: Etrange entretien [Lestat Bathory]   Etrange entretien [Lestat Bathory] EmptyVen 31 Déc - 17:53

    Parfois, les responsabilités outrepassaient les privilèges hiérarchiques, si l’on veut qu’une besogne soit convenablement faite, mieux vaut s’y attarder soi-même… C’est avec cet axiome à l’esprit que le jeune directeur vêtit ses trapèzes de sa veste de tissu transalpin, camouflant également son pendentif sous sa chemise liliale. Il délaissa l’hécatombe de documents présente sur son écritoire, de laquelle il aurait aisément le loisir de s’occuper plus tard, puis quitta son bureau pour arpenter les corridors de la demeure non sans une âme de cerbère. S’il ne possédait qu’une paire de canines au mépris de ce gardien des géhennes qui jouissait d’un trio, son anarchisme suffirait à dissuader tout oppresseur d’ourdir quelconque conspiration. Là n’était pas son devoir que de s’improviser sentinelle alors que des quidams percevaient honnête rétribution pour cela. Cependant, la tension des derniers jours n’avait pas décru et peut-être serait-ce rassurant pour les occupants de constater que même le plus haut placé se sentait concerné par leur sécurité. Leur sécurité ? Etait-ce là la véritable raison de ses agissements… Ou était-ce une mortification tacite, celle de concevoir le viol de l’antre familial sans qu’il ne se soit douté de quoi ce soit ? Opaque dans sa mystification, l’incube était pourtant plus préoccupé qu’à l’accoutumé lorsqu’il se retrouvait esseulé de tous. Une badauderie inquisitrice, même les simulacres féminins de granit au réalisme patibulaire auraient pu voir leur roche cristalline s’effondrer comme l’on démantibulerait le pennage d’un volatile, en étant victime de telles œillades assassines, comme s’il en venait à les soupçonner de pouvoir s’insuffler la vie. Au revers de ces voluptueuses rondes-bosses, son acuité oculaire perçut un binôme de galbes anonymes. Interpellé, Lestat s’y rendit à pas feutrés, surprenant quelques téméraires, ou inconscients, étudiants persuadés qu’une excursion nocturne serait anodine. Actuellement peu enclin à se faire compréhensif sur la fougue juvénile, il récupéra les identités des resquilleurs et leur promit une sanction adéquate dès le lendemain. Il les renvoya ensuite à leur point de départ, et reprit sa ronde. Il croisa ensuite des congénères lucifériens en plein conciliabule autour de leurs poches sanguines. Dissertant sur des sujets d’actualités, ils prirent le temps de saluer leur employeur et de lui faire part de leurs craintes. Discussions redondantes, il ne put que les rassurer sur sa prise en main de la situation, avant de disposer et disparaitre au détour d’un huis. Il ne cessait d’exploiter ses neurones sur cette récente affaire de meurtre, jusqu’à se provoquer d’intenses migraines qui ne faisaient que l’exaspérer d’avantage. Tourner tel un lion en cage dans sa propre demeure finirait par avoir raison de lui, cette académie le mènerait au sépulcre une bonne fois pour toute… L’irascible désir de voguer à l’extérieur de ces murs l’éreintait, de plus la famine ne l’aidait pas dans son irritation et réciproquement, plus l’agacement s’intensifiait et plus son organisme sollicitait sa pitance tel un insurgé oublié ! Oublié était le mot, trop occupé à pourchasser ces criminels et à gérer toutes les conséquences qu’ils avaient engendrées, il en délaissait son bien être…

    Que diable lui avait-il pris d’accepter de prendre en charge tous ces êtres qu’il aurait pu exterminer dans un autre contexte. A croire que le poids des siècles commençait à lui faire perdre la raison. En attendant, il lui fallait se sustenter et furtivement s’il ne voulait pas bondir sur le premier innocent passant par là, peu habitué à s’affamer de la sorte. A qui pourrait-il bien rendre une petite visite de courtoisie à cette heure avancée ? Sybiline ?... Non, il avait gravement haussé le ton sur elle dans la journée alors qu’elle ne faisait que quêter sur son état, ce n’était pas pour lui faire l’honneur de son rite machiavélique ce soir. Un frêle et exquis humain de l’académie ? Sûrement pas, il y avait bien assez de complications comme cela, inenvisageable pour le moment. Une chasse externe ? Imprudent serait de délaisser la demeure dans les conditions actuelles, qui sait quel périple pourrait avoir lieu durant son absence… Maintenant qu’il y songeait, voilà longtemps déjà qu’il ne s’était pas acoquiné à une douce sylphide à la saveur mi-anthropienne. Calypso, suave infant qui était devenue l’une de ses amantes et qui lui vouait une importante révérence était un mets délicat dont il abusait de la source. La dernière fois qu’il l’avait vue ce fut d’un directeur à une élève, la réprimandant de papillonner dans les couloirs au lieu d’être en cours. Involontaire ou non, ce retard avait été jugé comme ceux des homologues scolaires de la jeune fille, au mauvais endroit au mauvais moment, il ne lui avait pas fait de fleur ! Lui en voulait-elle pour cela ? Ce serait l’occasion d’en avoir le cœur net, mais dans quel cas que ce soit, il restait son supérieur et jouissait de sa prépondérance. Poussé par la faim et l’envie d’aller taquiner la donzelle en question, il orienta sa marche en direction de l’internat, endroit où elle était censée être au même titre que tous ses appétissants camarades. Peu après, il parvint sous la persienne de sa chambre, qu’il observa placidement… Aucune lumière ? L’endroit semblait désert. Ses yeux se fermèrent, et lorsqu’ils s’ouvrirent à nouveau, l’incube se trouvait dans la pièce qu’il furetait d’en bas un peu plus tôt. Immédiatement, il remarqua l’angélique mortelle dans sa narcose, l’une des colocataires de la recherchée. Son innocence l’écoeurait presque, en revanche les martellements de son organe cardiaque résonnaient telle une enivrante invitation à le lui soustraire et à souiller cette éblouissante blancheur de teintes plus chaudes. Il se souvint ensuite que la troisième habitante des lieux n’était nul autre que sa cousine Ebeline, mais ne s’attarda pas sur le sujet. Où était donc sa belle brune ? Sans faire un bruit, il apparut dans le corridor puis, suivant son instinct et son sens olfactif, s’enfonça dans celui-ci, espérant secrètement qu’elle n’ait pas eu l’impudence de violer le règlement en sortant après le couvre feu. Il s’aventura alors non loin des douches féminines, et à sa plus grande surprise, l’une d’elle semblait en fonction. Avait-on omis de couper l’eau ou quelqu’un désirait se rafraîchir les idées ? Sans appréhension, le quidam pénétra la salle et se rendit à la dernière cabine visiblement occupée, puisque des vêtements jonchaient le carrelage lactescent. En s’approchant d’avantage, voilà une rencontre bien fortuite qu’il ferait là…

    Lestat ne connaissait que trop ces effluves et cette scintillante anatomie d’Eve. Bien que la nymphe était dépourvue de toute tenue, cela ne l’empêcha pas de demeurer à son échine comme le plus indécent des individus. Ses chrysolithes perverses détaillèrent sans gêne aucune ce corps redondant comme la quintessence des œuvres de la nature, comme le perpétuel fantasme de l’homme. Sa cataracte auburn se mêlait à celle limpide de l’eau, offrant à la libertine le simulacre d’une déesse océanique, ou simplement la beauté universelle. Ardu de s’imaginer que cet infant était âgée de plusieurs siècles, fait peu fréquent pour son espèce… Soudain, le démon sembla prendre conscience d’une chose : pour survivre dans l’immuable, ne lui fallait-il pas l’hémoglobine d’un sang-pur ? Et justement, elle lui avait confié une fois qu’ils partageaient leur couche qu’elle en recevait d’un être extérieur. Peut-être frôlait-il la parano à soupçonner tout le monde, mais il était toujours probable que Calypso soit impliquée dans le meurtre dernier… Après tout, elle et lui étaient plus proches que la normal, ceci à des fins stratégiques ?... Elle se devrait de répondre à ses interrogations, et il enquêterait personnellement sur ce sang-pur, mais malgré tout indigne semblable pour offrir son précieux fluide de la sorte, puis le supprimerait si cela s’avérait nécessaire. Il approcha ses lèvres de l’oreille de la jeune fille pour échapper un frêle feulement tout en glissant son index glacé le long de son épine dorsale, ceci dans le but de lui faire peur. Une fois la réaction engendrée, il ricana et déclara d’un phonème rauque et mielleux.

    « Bonsoir gente dame… » Il la fixa dans les yeux, impassible, comme il en avait l’habitude. « J’étais à ta recherche, mais ce n’est pas toi que j’ai découvert assoupie dans les draps de son alcôve… » Faisant référence à Nozomi, le fait qu’il ait été dans leur chambre, seul, alors que celle-ci dormait pouvait être inquiétant. « Mais maintenant que je te tiens, une petite discussion s’impose.. » Ici et maintenant, sans même lui laisser sa pudeur ? Une attitude qui, indubitablement, était bien celle de Lestat.
Revenir en haut Aller en bas
¤ Blood Addict ¤

¤ Blood Addict ¤
Calypso Itakuma

Calypso Itakuma

Messages : 972
Date d'arrivée : 05/05/2010
Humeur : Joueuse

~ Ame de l'occupant ~
¤ Age réel: 523 ans
¤ Métier: Etudiante
¤ Connaissances
:

Etrange entretien [Lestat Bathory] Vide
MessageSujet: Re: Etrange entretien [Lestat Bathory]   Etrange entretien [Lestat Bathory] EmptyDim 2 Jan - 17:09

    Elle s’abandonnait à la caresse de l’eau, profitant de ses bienfaits, de son renouveau, de ses sourds murmures qui recouvraient tous les sons environnants. La bouche légèrement entre-ouverte, l’échine courbée pour ressentir au maximum l’étreinte tiède du fluide et ses mains appuyés contre le mur à proximité pour la soutenir, pour ne pas se laisser aller à ces douces cajoleries qui s’arrêteraient tôt ou tard. Cela en devenait même aphrodisiaque et troublant, jamais amant ne pu être aussi proche d’un corps en émoi. Lentement, comme si chaque petit geste semblait d’une extrême importance afin de garder contact avec son nouveau monde, l’infant atteint la lotion, doux mélange de framboises et de fraises sauvages, et s’englua les mains pour enfin répandre cette substance liquoreuse sur son anatomie charnue. La moindre parcelle de sa morphologie fut lavée et délicatement parfumée. Qu’il était bon de ne ressentir que les effluves presque naturelles de ces arômes au lieu de ce nœud qui tordait ses entrailles réclamant toujours et encore un précieux dont sanguin. Elle ne coupa pas la source de cette abondance et lâcha prise, quittant le monde du réel pour parcourir le chemin saugrenu de ses songes. En cet instant, plus rien ne comptait, plus rien ne pourrait la toucher, elle se sentait invincible et herculéenne, avec cette douce pression vitale qui s’écoulait sur tous ses membres, elle aurait pu remuer ciel et terre. Quelle félicité ! Quel bonheur ! Une euphorie soudaine naquit aux creux de son hypogastre et elle fut prise d’un délicieux frisson qui souleva son épiderme. Ce frémissement incroyable donna naissance à un rire joyeux qui trouva naissance dans les tréfonds de son jabot pour finalement se transformer en quelques chuchotements étouffés. Sa poitrine fut secouée de quelques spasmes et tremblements, elle ne pouvait libérer ses sentiments ici, sa peur resterait prisonnière dans son organe cardiaque ainsi que toutes ses autres émotions. Faire preuve de faiblesse en ces lieux signifiait être l’esclave d’autrui et cela plus jamais elle ne le serait. Il était bien évident qu’elle devait soumission et loyauté aux gérants du château mais elle ne se trouvait pas détenue et ils n’étaient point ces geôliers ou presque … Il y en avait un qu’elle appréciait particulièrement, et qu’il lui rendait en retour une affection plus que particulière. Un être singulier aux pensées insondables qui ressemblait au maître d’un jeu guidant les ficelles des pantins que représentaient les élèves et même professeurs de cette académie. Satan lui-même n’aurait pas trouvé en Lestat un suppôt mais bien plus encore un rival, un adversaire auquel la jeune grecque n’avait su résister. Il faudrait qu’elle le retrouve tôt ou tard, pour ressentir à nouveau ce plaisir malsain d’être dans les bras d’un homme qui, d’un tour de main, pourrait occire votre vie et se gavait d’elle.

    Soudain, un bruissement inquiétant, un chuintement anormal et animal chatouilla son oreille tandis qu’un doigt taquin se promena le long de son rachis, le parcourant de haut en bas. Un cri aiguë presque strident franchit les lèvres de la jeune femme terriblement surprise, se sentant faible et acculée contre un prédateur auquel elle ne s’attendait pas. Vivement son corps pivota pour faire face à son démon, oubliant sa nudité extrême et guidé par se rire qu’elle ne connaissait que trop bien, se trouva nez à nez avec celui qui hantait il y a de cela quelques secondes ses pensées. Ainsi donc ce délirant directeur venait lui rendre une petite visite apparemment non fortuite dans les douches. Était-il fou de venir là alors que l’on pourrait les surprendre ? Les battements cardiaque de Calypso se calmèrent peu à peu alors qu’elle se rendait enfin compte qu’elle se tenait nue devant son amant. Subitement elle se retourna, prise d’une immense gêne alors que ses joues se teintaient de pourpre. Un soupir s’échappa de ses lèvres et elle ferma l’eau qui ruisselait encore sur elle. Imprévisible, un mot qu’elle lui avait souvent attribué et qu’il prouvait à nouveau. Elle jeta un bref coup d’œil en arrière, par dessus son épaule, et l’écouta attentivement parler tout en réfléchissant au meilleur moyen de se vêtir le plus vite possible. Il était donc passé par sa chambre .. sa chambre .. le rapprochement mit un certain temps à naître dans son cerveau mais lorsqu’elle réalisa qu’en cette heure, ses colocataires dormaient et qu’il avait pénétré leur antre avec une époustouflante prouesse. Mais pire que tout, Nozomi, sa frêle et fragile Nozomi reposait dans sa mansarde et il avait pu profiter de son innocence pour subtilement se glisser dans ses draps pour lui prélever son précieux ichor. Impossible ! Il n’aurait pu faire cela ! Non cela lui ressemblait pourtant bien .. Vivement Calypso se retrouva face à son interlocuteur. Ses mains agrippèrent les épaules de son amant alors qu’une lueur sauvage parsemait ses prunelles ocre et rouge. Elle se hissa sur la pointe des pieds et elle huma l’air présent prés de ses lippes. Rien, pas même l’ombre d’un ancien repas, il n’avait rien fait et pourtant Calypso pouvait sentir, quand ce moment même il avait terriblement faim. Elle lâcha prise, certaine que son acte ne lui serait pas pardonné et recula sans omettre de prendre sa serviette pour couvrir se tenue d’Eve. Ses yeux rencontrèrent le sol comme si celui-ci pouvait s’ouvrir à elle pour s’y engouffrer et y trouver une rassurante cachette.


    « Pardon .. »

    Un murmure, un seul. Pendant quelques secondes qui semblaient s’écouler éternellement, rien ne se produisit. Un blanc s’installa. Mais pourquoi cette réaction si soudaine ? si irréfléchie ? Les sentiments qu’elle ressentait pour son adorable amie avaient pris le dessus sur sa raison et par un acte démesuré, elle avait .. tenté le diable et usé du peu de pouvoirs qu’elle disposait pour accomplir une simple .. vérification ?! Mais y avait-il vraiment que cela ? Cette jeune princesse métisse n’avait elle pas été tout simplement horrifié par l’image qu’il puisse poser ses lèvres sur un autre cou que le sien ?.. Oui cela avait du jouer dans sa réaction mais l’acte en lui-même n’avait été crée que dans le but de protéger sa complice. Lentement, Calypso releva ses pupilles pour les plonger dans les siennes. Elle remonta fébrilement sa protection tissulaire sur les galbes parfaits de ses seins alors qu'une pluie de gouttes s’abattaient sur ses épaules, glissant de sa magnifique chevelure de feu encore humide. Elle prit appui contre l’un des murs de son alcôve y faisant reposer son séant et la partie supérieure de son râble frissonnant.


    « Que me veux-tu Lestat ? »
    Une petite rencontre tardive n’envisageait rien de bon. Soit il avait faim de son sang ou de son corps .. soit-il voulait autre chose dont elle ignorait pour le moment la teneur.

Revenir en haut Aller en bas

Etrange entretien [Lestat Bathory] 830772sa
Lestat Bathory

Lestat Bathory

Messages : 157
Date d'arrivée : 07/05/2010

~ Ame de l'occupant ~
¤ Age réel: 1345 ans
¤ Métier: Directeur
¤ Connaissances
:

Etrange entretien [Lestat Bathory] Vide
MessageSujet: Re: Etrange entretien [Lestat Bathory]   Etrange entretien [Lestat Bathory] EmptyMar 4 Jan - 23:21

    Voyeurisme malfaisant, un ineffable stupre lui causait quelques frémissements tacites et faisait naître en ses prunelles rutilantes une convoitise tout aussi vorace que subtile, tel l’irrésistible appel de l’inspiration à un artiste. A l’instar de celui-ci, il désirait magnifier ces objets de désir qu’étaient les femmes, de ce tout son art infus, dans la transe de l’esthète qui venait de trouver son plus beau raffinement. Elles se ressemblaient toutes, et étaient à la fois différentes, déposaient en son esprit une singulière réminiscence, et celle de Calypso lui consumait encore les papilles. Fortuite séduction qui naquit entre les deux êtres maléfiques, lubie du mâle en constatant la piété de la femelle, et l’ordre des choses mêlé à l’ineffable volupté qui construisait le mythe de leur espèce les conduisit à une inéluctable danse charnelle. Alcôve et sorgue partagée, il embrasait chaque anatomie de ses blandices comme si celle-ci était la seule qu’il ait daigné posséder dans son existence, faisant de sa conquête une pleine unicité. Une personnalisation qui faisait de cet incube un amant mirifique alimenté d’un troublant mystère. Son aura d’être pur n’y était pas pour rien non plus, un alliage mortellement dangereux pour celui ou celle qui tombait entre ses crocs. Et ses crocs, justement, s’impatientaient de badauder le long de ces artères qu’ils devinaient sous une peau d’albâtre dont chaque perle cristalline qui y ruisselait lui rappelait l’opium que ses marbrures contenaient, et qui fluerait des cavités dont il serait la cause. Ses canines, parfaitement visibles pour l’occasion, témoignaient de leur volonté de déchiqueter un voile épidermique et de se purger de la vie d’autrui. Véritablement affamé et affaibli de ce fait, Lestat gardait malgré tout sa noblesse et son omission d’émotivité, ainsi que sa placidité herculéenne en dépit du simulacre de beauté qui lui faisait face. Comme il l’avait escompté, cette dernière réprimanda une peur bleue lorsqu’elle comprit qu’elle n’était pas seule comme la situation l’aurait exigée. Satisfait de son entrée, la demoiselle semblait bien moins l’être, mais principalement préoccupée par ses courbes mises à nu. D’ailleurs affairé à fureter ces ébauches sensuelles, il fut sceptique lorsqu’elle s’approcha promptement de sa physionomie pour humer ses lippes. Que faisait-elle donc, ainsi appuyée sur ses trapèzes ? Un sourcil arqué, il demeura immobile jusqu’à ce qu’elle ne recule d’elle-même. Cela ne semblait pas être une tentative de baiser, ni même une requête de promiscuité, alors quelles effluves avait-elle cherché à ses lèvres… ? Celle du sang ?

    Vraisemblablement honteuse, et une fois couverte, elle présenta ses excuses à sa familiarité. Bien entendu, leur contiguïté avait entrainé bien plus de privautés que celle qu’elle s’était autorisée à l’instant, mais malgré la relation qu’ils entretenaient, Calypso savait parfaitement qu’elle n’était pas privée du respect qu’elle lui devait. De plus, imprévisible comme il était, nul ne pouvait savoir à l’avance les réactions que chaque action engendrerait. Un fait avéré : il ne fallait jamais, ô grand jamais être confiant en présence de cet homme. Ceux qui avaient négligé ce détail l’avaient amèrement regretté par la suite… La belle hellène voulut ensuite connaitre les raisons de cette visite surprise… Que lui voulait-il ? Même dans le cas où il n’aurait rien voulu de concret, s’il avait simplement souhaité la taquiner durant sa douche, il ne serait pas gardé d’agir comme bon lui aurait semblé, et ce quoi qu’elle en dise. Malheureusement pour elle, cette incursion avait un but double, à laquelle il ne mettrait certainement pas terme tant que ses volontés ne seront pas comblées. Ses bras se levèrent lentement et il prit appui sur les côtés de la cabine, séquestrant ainsi la sylphide dans une cage de cristal humide. Il la jaugea de toute sa hauteur de sa carrure développée pour se faire imposant face à la frêle créature qu’il retenait en otage. Un rictus se forma à la commissure de ses lippes, lui octroyant un air fourbe qu’il intensifia par des iris devenus écarlates. Cherchait-il à l’effrayer en lui montrant son côté le plus obscur, soit sa véritable nature de progéniture du pandémonium ? Peut-être bien… Il fit un pas vers elle, animé par une ébullition asphyxiante et machiavélique, puis lui saisit délicatement le poignet. Avec une suavité exacerbée, il la fit venir jusqu’à lui, conglomérant son anatomie à l’échine frissonnant de l’infant. Sa joue contre la tempe de la jeune femme, ses mains effleurèrent ses hanches et grimpèrent le long de son ventre jusqu’à parvenir à son buste. Sa voix s’éleva soudain, chaude à l’oreille de son amante.


    « Tu es encore trempée Calypso… Laisse moi donc… » A peine eut-il fini sa phrase qu’il ôta sèchement le tissu spongieux du corps féminin, puis reprit. « … T’aider à t’essuyer. »

    Sur ses mots, il fit glisser la serviette le long de l’une de ses cuisses, remontant jusqu’à l’aine de celle-ci, avant de s’occuper de sa jumelle. Il fut ensuite de passage sur son bas ventre, se promena jusqu’à encercler ses reins, puis ses hanches, les prunelles rivées sur ses moindres mouvements. Ce corps, il le connaissait déjà, mais cela ne l’empêchait pas de l’admirer comme s’il le découvrait, comme s’il n’avait jamais goûté à sa peau sucrée. Ses doigts se hissèrent jusqu’à sa cage thoracique mais s’autorisèrent un temps prolongé au contact, bien qu’indirect, de cette superbe poitrine. Il redescendit alors pour revenir dans son dos, et en parcourir l’épine avant de tamponner sa crinière auburn pour que celle-ci cesse de goutter. L’une de ses épaules fut dégagée, l’invitant à ce cou à porter de crocs qu’il rêvait de meurtrir pour en extraire l’ambroisie. Ses lèvres glacées se déposèrent sur une artère qui l’hypnotisait, plus qu’explicite dans son désir de se désaltérer de l’énergie et des émotions de l’étudiante. Cependant, son investigation le titillait et ses interrogations à ce sujet passaient en priorité, du moins pour le moment… Alors, tout en restant contre elle, il reprit d’un timbre plus audible que le précédent.

    « Tu es une infant, et regarde toi… Jeune et belle, après cinq siècles de vie… De survie… » Il sembla ricaner, presque silencieusement. « J’avais deviné que tu te fournissais en eau-de-vie avant même que tu me l’avoues… La saveur singulière présente dans ton sang indique clairement qu’il a été alimenté par le fluide d’un être pur il y a peu de temps, et dont tu te nourris fréquemment… Je sais reconnaitre ce qui appartient à mon espèce… » Lestat glissa jusqu’au tympan de la nymphe. « Je veux son nom… Maintenant. » Jusqu’alors, il semblait se désintéresser totalement de ce fait, pourquoi tout ceci prenait subitement de l’importance ? Telle est la question que Calypso pourrait se poser… Mais une chose était certaine : il obtiendrait cette information, à n’importe quel prix.
Revenir en haut Aller en bas
¤ Blood Addict ¤

¤ Blood Addict ¤
Calypso Itakuma

Calypso Itakuma

Messages : 972
Date d'arrivée : 05/05/2010
Humeur : Joueuse

~ Ame de l'occupant ~
¤ Age réel: 523 ans
¤ Métier: Etudiante
¤ Connaissances
:

Etrange entretien [Lestat Bathory] Vide
MessageSujet: Re: Etrange entretien [Lestat Bathory]   Etrange entretien [Lestat Bathory] EmptyLun 10 Jan - 11:43

    Sa prestance, son phonème si envoutant et sombre… ses prunelles enflammées la firent trembler. Lestat fit un pas en avant, bloquant la demoiselle, l’emprisonnant. Bien que ses longs bras, dont les muscles saillants ressortaient sous l’éclairage blême de la cellule, contribuèrent à renforcer la geôle improvisée, son rictus démoniaque suffit à la clouer sur place. Il prenait un malin plaisir à affirmer sa nature diabolique, ses côtés malsains en parsemant le tout d’une pointe d’érotisme avec ses lippes captivantes et son regard de braise. Elle put lire sur son visage et grâce à l’apparition de deux poignards affutés, qu’il désirait s’abreuver plus que tout, il avait faim et son corps transpirait le besoin de se répandre de fluide vital carmin. Il était ardu de ne pas approuver la peur de la demoiselle en cet instant, il était effrayant et ce n’était là qu’une infime partie de lui-même nonobstant le fait qu’elle le désirait présentement. Il l’a congloméra à lui avec des gestes d’une infinie douceur, pour ne pas la brusquer ni l’apeurée d’avantage certainement et comme par enchantement, bercée par sa mélodieuse voix sensuelle, elle se trouva une nouvelle fois nue devant le démon. Une danse épicurienne s’engagea, menée de main de maître par son créateur. Bien que l’action fût en elle-même très quelconque voire anodine, un amant aidant sa compagne à se sécher après une affusion bienfaisante, Lestat fit en sorte que celle-ci respire l’allégresse, la félicité d’un corps flatté par des mains expertes. Minutieusement il la cajola, retirant la moindre goutte d’eau à portée de sénestres. Elle frissonna et cambra ses reins, accentuant sa lordose lombaire. Profitant de cet attouchement blâmable, ses paupières s’alourdirent peu à peu pour se clore tandis que sa cavité buccale s’ouvra lentement pour laisser circuler sa respiration haletante. Il était doux comme il avait coutume de l’être avec elle. Ce que Calypso appréciait particulièrement avec cet incube, c’était la délectation qu’il prenait à découvrir son anatomie à chacun de leurs ébats. Il n’y avait pas d’ennuis, chaque rencontre était source d’inspiration et de nouveaux aspects de leur relation se dévoilaient alors. Et le plaisir était amplement partagé. Lorsqu’il eut finit son exquise torture manuelle, elle expira d’aise et plaça sa main gauche sur celle froide du démon, le tout reposant sur son abdomen. Malgré sa froideur épidermique, une chaleur s’installa entre eux découlant principalement de Calypso. C’était un des nombreux avantages de sa condition. Sa peau n’était pas glaciale et encore moins lactescente comme l’était celle de son compagnon, et outre sa réussite à se fondre dans son environnement, les humains ne pouvaient s’étonner de cela. Elle était leur semblable en tout point physiquement et on aurait pu même attribuer l’excroissance de ses canines à une malformation de naissance. Le camouflage était sans l’ombre d’une hésitation, parfait.

    Lorsque les lippes du succube furent au flanc de son profil, il déversa un flot de paroles concernant sa beauté et .. sa source de vie. Il était certain qu’il avait deviné son puits de vitalité rubicond, elle n’en avait jamais douté mais par sincérité probablement, elle avait voulu le lui révéler à haute voix. Rare était les infants avec une si longue espérance de vie comme Calypso et encore moins nombreux étaient ceux qui bénéficiaient d’un protecteur qui leur assurait une longévité existentielle anormale. C’était peut être ce qui avait attiré Lestat en elle et son intérêt pour lui avait alors rejaillit pour laisser place à une florissante corrélation. A présent voilà qu’il s’intéressait à l’identité du sang-pur de la jeune femme. S’étonnait-il qu’un être respectable de sa condition fût capable de délivrer sans regret sa fierté, son sang ? Mais encore plus surprenant, pourquoi désirait-il son patronyme en cet instant ? Ses sourcils s’arquèrent sous l’effet de cette demande conjuguée à un ordre. Y avait-il anguille sous roche ? Avec cette progéniture de Satan, on ne pouvait s’attendre à un innocent interrogatoire. Il convoitait plus que cela, c’était une évidence. Révéler le nom de son mécène à Lestat, signifiait pour la jeune femme, trahir sa confiance. Mais si ses intentions s’avéraient justes et louables, elle n’aurait aucun regret à le lui divulguer. Qu’il ne connaisse pas, grâce aux effluves particuliers et singuliers de ce sang noble, cet être intrigua la jeune sylphide. Ainsi Claytron, ou un membre de sa lignée, et lui ne s’étaient pas rencontrés. Voilà une nouvelle surprenante. Son bienfaiteur semblait pourtant très âgé et selon ses dires, il avait parcouru le monde à la recherche de ses semblables. Elle aurait voulu l’interroger sur les raisons de cette soudaine demande mais elle n’en fit rien pour le moment préférant réfléchir à toutes les causes possibles de cela. Lentement, tout en restant bien plaqué contre les courbures du démon, elle se retourna pour lui faire face et glissa ses doigts le long de ses bras afin qu’ils reposent sur ses épaules. Elle le contempla un instant, peut-être pour obtenir une réponse qu’il lui aurait échappé mais elle ne distingua dans son regard que le désir imminent d’une répartie certaine ou alors la soif qui le tiraillait grandement. Une de ses mains se balada le long de sa guimpe monstrueusement tentante, palpant les vaisseaux gorgés d’ambroisie grenat qu’elle ne goûterait jamais sous peine d’une mort imminente. Quelle déception qu’il ne puisse pas lui accorder l’honneur de s’abreuver à lui, plus que son désir physique, elle désirait ressentir ses émotions, bien qu’elles ne fussent pas nombreuses, sa vie en elle. Un partage exotique qu’il ne lui octroierait sous aucun prétexte, c’était incontestable.


    « Lestat … » Un murmure, un bruissement presque inaudible qui s’échappa de sa bouche alors qu’elle s’approchait encore de lui.

    Se hissant sur la pointe des pieds, elle prit appui sur ses trapèzes proéminents et colla ses lèvres entrouvertes aux siennes. L’appétence la submergea violemment et elle se rendit compte qu’elle désirait plus que tout au monde être dans ses bras. Cet oaristys n’était vraisemblablement pas réciproque bien qu’il réponde avec ardeur à ses caresses. Elle l’embrassa avec passion, sans retenue, plaquant ses formes généreuses contres les siennes, oubliant sa précédente demande pour s’abandonner à l’extase d’un baiser féru. Son idiome rosé taquina la lippe inférieure de son partenaire tandis que ses lèvres s’afféraient à dévorer la moindre parcelle de chaire pourpre et pulpeuse. Dans le but de pimenter cet échange, elle mordit ses propres babines afin que son sang se déverse dans sa bouche. La réaction se fit sans appelle et l’embrassade s’intensifia. Voilà un jeu malsain qu’un mortel ne pourrait pas apprécier. Le goût bien trop ferreux de l’ichor révulsait ces êtres fragiles et ils s’inquiétaient que celui-ci s’échappe de leur corps. Alors que les vampires, eux, se réjouissaient de le voir couler et mieux encore de s’en abreuver. Il n’y avait pas de plus belles choses au monde que le sang pour ces êtres nocturnes et l’une des prérogatives de la jeune femme résidait en celui-ci. C’était un alliage de tous les sangs. Humain, Vampirique avec une touche de pureté pour agrémenter le tout. Une recette plaisante dont elle était fière bien que cela attire plus de prédateurs qu’elle ne le souhaiterait. Son saignement buccal s’arrêta peu à peu grâce à se cicatrisation véloce mais aussi parce qu’elle stoppa, à bout de souffle, le baiser. Cependant elle resta scotchée à son amant, lovée dans ses bras, bercée par son souffle. Il fallait revenir au sujet principal de cette .. conversation et par expérience elle savait que Lestat n’était pas vraiment patient et bien qu’en sa présence il savait se contrôler, elle n’échapperait pas à une sévère correction si elle ne lui donnait pas ce qu’il voulait. Alors elle posa son minois contre son buste glacé, reprenant sa respiration et parla d’un phonème simple et clair.

    « Je ne souhaite pas te cacher son identité et je te la donnerais sans difficultés mais … » Elle passa une main fébrile dans sa chevelure d’ambre encore humide, exprimant une certaine gêne à formuler sa requête. « J’aimerais simplement savoir pour quelle raison tu désires cela .. » Levant ses prunelles vers lui, elle garda le visage baissé en guise d’obédience communiquant physiquement son embarras. Lui accorderait-il le droit de connaître ses pensées ?
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé


Etrange entretien [Lestat Bathory] Vide
MessageSujet: Re: Etrange entretien [Lestat Bathory]   Etrange entretien [Lestat Bathory] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Etrange entretien [Lestat Bathory]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

+
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Académie Bathory :: L'internat :: ¤ Douches & Toilettes ¤-
Sauter vers: